DEUX CITERNES (75 et 35 m3) ONT ETE CONSTRUITES EN 2016-2017
Un projet soutenu par nos 300 donateurs,
par les coureurs solidaires de l'Ultra-Trail du Mont-Blanc et
la Société des Distributeurs d'eau de Suisse romande (SDESR).
Un projet soutenu par nos 300 donateurs,
par les coureurs solidaires de l'Ultra-Trail du Mont-Blanc et
la Société des Distributeurs d'eau de Suisse romande (SDESR).
DEUXIEME PHASE
Couler la dalle de fond, coffrer les murs, préparer la ferronnerie,
couler les murs et les sommiers.
Couler la dalle de fond, coffrer les murs, préparer la ferronnerie,
couler les murs et les sommiers.






TROISIEME PHASE
Décoffrer et lisser toutes les surfaces
Décoffrer et lisser toutes les surfaces
QUATRIEME PHASE
Préparer le coffrage et les ferrons pour la dalle et la couler.
CINQUIEME PHASE
FINALEMENT
De g. à dr. : La parcelle avec les deux citernes, le lieu de puisage et vue générale de la parcelle.
De g. à dr. : La parcelle avec les deux citernes, le lieu de puisage et vue générale de la parcelle.
UNE SOLUTION : DES CITERNES !
Pour
répondre à ces défis et tenter d'améliorer encore la situation, nous
avons opté, avec nos partenaires congolais, pour une solution terre à
terre, mais pratique : récupérer
les eaux pluviales abondantes des toitures de nos bâtiments et les stocker dans des citernes. Après
avoir partagé idées et croquis, demandé conseil à quelques personnes
expérimentées en Suisse et en RDC, nous avons conclu que ce chemin
serait le bon. A l’heure actuelle, notre projet arrive à maturité, grâce
aux discussions avec nos partenaires congolais, grâce aux conseils et à
l'expérience de techniciens, d'hydrologues et d'ingénieurs de chez
nous.
Malgré tout, sur place, les choses ne sont jamais aussi simples. En effet, fédérer la population pour qu'elle s'implique concrètement, s'assurer de la bienveillance des autorités, parvenir à responsabiliser les responsables de la nécessité de financer de manière autonome le suivi et l'entretien à long terme du bâti ainsi que l'acheminement des matériaux n'est pas une mince affaire. Toute une gamme d'imprévus sont à l'ordre du jour et il faudra bien faire avec...
Malgré tout, sur place, les choses ne sont jamais aussi simples. En effet, fédérer la population pour qu'elle s'implique concrètement, s'assurer de la bienveillance des autorités, parvenir à responsabiliser les responsables de la nécessité de financer de manière autonome le suivi et l'entretien à long terme du bâti ainsi que l'acheminement des matériaux n'est pas une mince affaire. Toute une gamme d'imprévus sont à l'ordre du jour et il faudra bien faire avec...
La
région étant dénuée d’industries, l’eau de pluie est de bonne qualité.
Pourtant, un contrôle qualité et un traitement au chlore pourraient être
nécessaires suivant les cas. En plus, l'eau de pluie n'étant pas
minéralisée, il serait dangereux, à long terme, si les habitants ne
s'abreuvaient plus que de cette eau, tombée du ciel. Le comité de notre
association partenaire, Mwengw'a Tshiambi, est donc chargé de mettre en
œuvre les dispositions utiles dans ce domaine sensible, mais aussi par
rapport à la bonne marche des travaux, du suivi et de l'entretien à long
terme en lien avec la population, les autorités civiles et coutumières
ainsi qu'avec les collaborateurs techniques et les hydrologues sur
place.
Nous
avons bâti une première citerne de 75 m3 puis une autre de 35 m3 en contrebas sur un terrain que
nous avons nouvellement aquis. La construction de cette première
citerne, qui s'est terminé à la fin 2016, est un réel défi pour nous et pour
l'équipe de travail à Bulape. De nombreuses personnes ont contribué par
leurs conseils et leur expertise à ce que les incertitudes au niveau
techniques et l'assise humaine et communautaire du projet soient gérés
du mieux possible.
Ci-dessous : premiers croquis réalisés en 2014 par nos partenaires congolais.
BUDGET ET DUREE DES TRAVAUX
Il faut environ CHF 40'000 pour financer une citerne de 70 m3. Comme nous l'expliquions plus haut, le budget précis est difficile à cerner étant donné notamment en raison
- des circonstances économiques instables (les prix sont fonctions de la difficulté de transporter les
matériaux) ;
matériaux) ;
- du réseau routier peu dense et très dégradé qui pose de multiples problèmes ;
- du défi technique que représente la construction d'une citerne de grand volume ;
- de l'incapacité des autochtones à trouver des sources de financement au niveau local ;
- des imprévus comme les taux de change, les frais connexes comme l'achat éventuel d'une licence
d'exploitation d'une carrière pour pouvoir obtenir graviers et moellons, etc.
d'exploitation d'une carrière pour pouvoir obtenir graviers et moellons, etc.
ALLER SUR PLACE POUR VOIR
Au
fur et à mesure de l'avancée du projet, il a semblé essentiel que des
responsables des associations partenaires Liziba et Mwengw'a Tshiambi se
rencontrent sur place à Bulape pour se rendre compte et examiner
ensemble, concrètement, les enjeux, les défis, les conséquences
techniques, sociales, politiques et économiques d'un tel projet. Des
délégués de l'association Liziba Suisse sont donc partis pour Bulape en
juillet 2015. Ce voyage a permis de ramener en Suisse une vision plus
claire du projet et des étapes à respecter, d'entretenir un rapport de
proximité avec les responsables congolais, de s'ouvrir à une confiance
mutuelle plus profonde et de tirer vraiment à la même corde.
Ci-dessous à gauche : la citerne d’un particulier à Bulape financée de manière privée avec une couverture en tôles galvanisées. A l’arrière, on aperçoit les chenaux de collecte des eaux de pluie. Nos citernes, elles, seront dotées d’une couverture en béton.
BÂTIR une citerne avec tous les raccordements et ainsi qu'un espace de puisage abrité et aménagé COÛTE environ 40'000 CHF.