Projet 2020-2023 : Un projet agro-pastoral expérimental.
En
parallèle au projet de forage, nous développons aussi à Bulape (env.
35'000 hab.) un projet agro-pastoral expérimental. Mais ceci ne serait
pas pensable sans un approvisionnement stable en eau. En effet, toutes
les parcelles ne sont pas situées près d'une source ou d'une rivière et
ce n’est pas commode ni pour irriguer ni pour abreuver les animaux.
En vue du démarrage de ce projet, LIZIBA Suisse a acheté en 2015 une parcelle de 3.75 ha (ci-contre) dans l’objectif d’y implanter une petite structure expérimentale pour le développement de l'agriculture et de l'élevage. C'est aujourd'hui chose faite. Sous le patronale de notre Association partenaire locale, le projet emploie actuellement 5 personnes à plein temps et est en train de prendre racine. Courant 2022, elle doit prendre son envol et être capable d’engendrer ses propres revenus par la commercialisation des denrées produites. La parcelle est composée d'une partie cultivable et d'une partie boisée.
Objectifs du projet.
Pour
démarrer l'exploitation de la parcelle, LIZIBA Suisse a proposé à son
partenaire sur place l'Association de développement rural Mwengw'a
Tshiambi, d'engager un ingénieur agronome qui étudie préalablement le
sol et ses potentialités. Le rapport de cet ingénieur indépendant sert
aujourd'hui au pilotage du projet. Il a été décidé d'engager M. Roger
Kalonji, ingénieur agronome lui aussi, et de lui adjoindre 4
collaborateurs pour qu'ensemble ils gèrent les cultures et l'élevage.
LIZIBA Suisse et notre partenaire locale se sont donnés 6 mois (janvier à
juin 2022) et au plus 1 an (jusqu'à fin 2022) pour permettre le
démarrage, le décollage et finalement l'autofinancement du projet.
En bref, il s'agit de...
- augmenter les compétences et le savoir-faire de l'équipe en matière agro-pastorale ;
-
sensibiliser à la question d'une agriculture et d'une pastorale
écologique et durable et au développement de culture maraîchères
nouvelles (mais autochtones) ;
- autofinancer le projet (et notamment
les salaires) à partir de la commercialisation des denrées produites
sur les marchés locaux dès que possible.
Alimentation en eau : talon d'achille...
Le
problème, c’est que la parcelle - comme tant d'autres - est éloignée de
toute source d’eau. Dans ce contexte, impossible de développer quoi que
ce soit. C'est pourquoi nous avons construit une (première?) citerne
enterrée d'une capacité d’env. 45'000 litres permettant – la
pluviométrie l’autorisant – la collecte des eaux de pluie. La
construction de la citerne est donc liée à la construction d’un bâtiment
d’habitation et d’un dépôt de marchandises avec une surface de toit
correspondante pour le remplissage de la citerne. La citerne doit encore
être munie d’une pompe solaire qui enverra l'eau dans un château d'eau
(déjà construit) et permettra ainsi la distribution de l'eau pour
l’alimentation des familles vivant sur place ainsi que du bétail, d’une
part et l’irrigation des cultures d’autre part.
La finalisation de ces travaux est prévue pour l'automne 2022 grâce notamment à votre générosité et à celle d'Altis qui nous a offert CHF 3'400.--
Une petite exploitation est déjà en fonction.

Prendre soin en progressant...
Cultiver en respectant l’environnement, développer des cultures d'espèces nouvelles et élever des animaux demandes des compétences et des connaissances particulières qui ne sont pas dans les mains de tous. C'est pourquoi nous nous assurons les services de personnes extérieures au projet (ingénieur agronome ou vétérinaire) pour permettre à l'équipe de progresser.
Finances.